vendredi 19 octobre 2007

6 - Aaron - Artificial Animals Riding on Neverland




Duo pop mélancolique composé de deux jeunes hommes, Simon Buret - chant, paroles, compos - et Olivier Coursier - compos et arrangements - AaRON naît d'une rencontre due au hasard.
Au début de l'année 2004, une relation commune propose à Simon de se rendre chez Olivier, qui réalise plusieurs projets dans son studio parisien. Simon, dont le père est américain, apporte quelques textes en anglais et compose, aux côtés d'Olivier, un premier titre : 'The Endless Song'
En deux mois, les deux artistes écrivent huit chansons.
Au bout d'un an, et en dépit des obligations professionnelles de chacun, ils décident de se retrouver et d'unir leurs talents sur la durée.
Simon écrit des chansons essentiellement autobiographiques, comme 'Blow' et 'Angel Dust', ou s'essaye également à la reprise avec 'Strange Fruit'.
U-Turn (Lili ) 'est le premier titre extrait de leur album 'Artificial Animals Riding on Neverland'. C'est également la chanson originale du MAGNIFIQUE film 'Je vais bien, ne t'en fais pas' de Philippe Lioret.
Aimée et téléchargée par des milliers d'internautes, cette chanson consacre le groupe.




En lice pour le prix constantin 2007... on s'impatiente déjà d'un deuxième album, où on retrouverait cette voix chaleureuse, ce son très pro et envoûtant...

Paroles Le Tunnel d'or

Regarde il gèle la sous mes yeux
Des stalactites rêvent trop vieux
Toutes ses promesses qui s’évaporent
Vers d’autre ciel vers d’autres ports

Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange

De mille saveurs une seule me touche
Lorsque tes lèvres effleurent ma bouche
De tous ses vents un seul m’emporte
Lorsque ton ombre passe ma porte

Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange

Prends mes soupirs donne moi des larmes
A trop mourir on pose les armes
Respire encore mon doux mensonge
Que sous ton souffle le temps s’allonge

Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange

Seul sur mon sort en équilibre
Mais pour mon corps mon coeur et libre
Ta voix s’efface de mes pensées
J’apprivoiserai ma liberté

Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange

jeudi 18 octobre 2007

5 - Marie Cherrier



Franche, joueuse, acide... mais particulièrement charmante, voici un petit zoom sur Marie Cherrier.

En général, je parle une première fois de mes découvertes sur mon blog principal, et je reviens ici vous dire tout le bien que je pense de lui, en illustrant le talent de l'artiste par une chanson qui me touche...

Mais, j'en découvre tant en ce moment, qu'afin de ne pas envahir mon blog par un trop plein d'articles "musique"... je viens vous faire part de mes petites découvertes ici aussi

L'avantage c'est que je pourrai quand même lui consacrer un article... car je viens de voir qu'elle a désormais un 2ème album à son actif... et qu'une fois écouté et réécouté je vous dirai ce que j'en pense.


Tout commence il y a 23 ans, une môme qui chante les chansons de son père musicien amateur.
Marie grandit, aime la musique mais déteste le solfège et commence le piano à 7 ans. Un bref passage dans une chorale de son collège lui « laisse soupçonner une certaine antipathie éternelle envers les cours artistiques ».
Puis vient l'adolescence et ses apprentissages : une guitare offerte par son père à 17 ans, une amourette avec un tahitien, les Diapasons Rouges des scouts sur des airs de Renaud. Naissance des premières chansons. De plume en cordes, les chansons des copains que Marie compose pour la première fois au piano. La guerre en Irak lui inspirera « Pantins ».
Marie débarque avec son « Manouche » dans un caf'conc' de Blois, et démarre après avoir interrompu des études de cinéma à Paris.
En 2003, Marie est en fac d'histoire, lorsqu'elle participe aux Rencontres d'Astaffort où elle croise Jean-François Delfour.
Tout s'enchaîne, la création du label Caroline Productions en mai 2004, Marie n'a que 19 ans lorsqu'elle compose et enregistre son premier album « Ni vue, ni connue ».

Nouvel album sorti le 14 septembre : Alors quoi ?

Paroles le 7ème ciel

J'te connais pas beaucoup,
Mais j'peux t'dire qu'entre nous,
Y a d'jà un gros ballon
Jaune, avec des rayons.

Ça s'appelle un soleil,
Un soleil d'amour,
Que quand je me réveille
Je pense à toi toujours.

Mais quand on s'est r'trouvé sous l'drap,
T'avais pris ton pied, pas moi,
Pis aussitôt tu m'laisses tomber,
Un peu plus c'est moi qui le f'sais.
Pis tu t'es barré dans l'espoir
Que j't'attendrais tous les soirs
Ohoho

Y a aussi l'gars du bureau,
Qu'Jocelyne elle trouve que c'est l'plus beau,
Avec son blue jean bien délavé,
Et l'blouson d'cuir pas trop troué.

Déjà je m'voyais partir,
J'm'imaginais sur sa moto,
Cheveux au vent, ne plus rev'nir,
Mais lui s'accroche à son bureau.

Pis quand on s'est r'trouvé sous l'drap,
Il avait pris ton pied, pas moi,
Pis aussitôt y m'laisse tomber,
Un peu plus c'est moi qui le f'sais.
Pis y s'est barré dans l'espoir
Que j'l'attendrais tous les soirs
Ohoho

J'm'en fous j'en ai d'la r'ssource d'amour,
Souvent même un peu trop, toujours
D'ailleurs un vrai con est passé,
D'vant moi et j'me suis accrochée.

T'façons l'histoire ne change pas,
L'premier crétin il est pour moi.
C'ui là je pouvais pas l'louper,
C'est l'plus glorieux de mes trophées.

Et quand on s'est r'trouvé sous l'drap,
Il avait pris ton pied, pas moi,
Pis aussitôt y m'laisse tomber,
Un peu plus c'est moi qui le f'sais.
Pis y s'est barré dans l'espoir
Que j'l'attendrais tous les soirs
Ohoho

J'peux miser encore sur Gérard,
Qui lui m'a bien dit l'autre soir,
Que j'avais d'supers beaux yeux,
Qu'il aim'rait bien être comme eux.

C'est vrai qu'c'était pas Apollon,
D'apparence pas l'dieu d'l'édredon,
Mais c'est pourtant lui mes amis,
Le seul qui m'ait fait crier oui.

Et les autres rats qui ont rongé
Quelques maigres de mes nuits,
Désormais je peux les narguer,
Et de là-haut je leur souris.

Bel endroit que
Le septième ciel,
J'vous l'dis messieurs,
J'redescends pas.


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samedi 6 octobre 2007

G - Ginette

La mer ça n's'invente pas
et nous on crève à rester là
et le funambule beau qu'il est
marchant sur son fil
Charles il disait l'albatros
il en est mort
a marcher sur la terre
mais c'est pas fini
on va continuer
a voler dans les airs
et les supermarchés
pour nous donner l'air
de ne pas rien faire
et pour manger
on va s'aimer encore et encore
pendant des années
j'étais là moi monsieur
sinon on sait pas trop c'qu'il faut faire
et là y a la Ginette qui valse en guinguette
qu'a toujours un verre d'avance
des fois qu'on ferme la dernière porte
faut s'enivrer quoi qu'il arrive
et puis rêver et faire la fête
c'est des musiciens sur des tréteaux
tôt ou tard ça va s'écrouler
mais leur histoire on s'en fout
Ginette continue à tourner
sur cet air de ferraille et de verres cassés
allez Ginette!...

La mer ça n's'invente pas
et nous on crève à rester là
et c'est tout.

 
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