mardi 27 novembre 2007

Les Bulles

Chanson de Benoit Dorémus




Autour de lui, on s’est dit que c’était pas une racaille
Apres tout, on l’a pas flingué sur la rocaille
Ça va s’en dire mais il a fait un temps de chiottes
Le jour ou j ai bénit le cercueil de mon pote

On a été ennemi j’ y repensai sous la pluie
Mais qui l’a pas était parmi ceux autour de lui
Tôt ou tard Déjà la veille partait Philippe Léotard
T’étais pareil, paumé, maudit mais t’étais une star

En 5 ieme D il fumait des clopes en cours de maths
Des splifs à la récré moi je crapotais de l hâte
A cet enterrement, tout a refait surface
J’oublierai, ni ta voix, ni tes yeux, ni ta face

Ca fait chialer, quand t as vingt ans Quelqu’un s’en va
Mais il faut dire aussi qu’on n’est pas fait pour ça
Dieu, le vrai paradis c’est quand on était enfant
Ton paradis, Christian on va foutre le boxon dedans

Attend toi à de la baston y en aura pas de doute
Attend toi à voir, tous tes anges, bourrés, jouer au foot
Autour de lui, attend toi a le voir tenter le diable
T’es prévenu Christian il est irrémédiable

Pourvu que t aimes Bob Marley autant que la joie et la paix
Ce serait dommage qu il est à imposer son respect
Autour de lui, on fait sur soi, quand on l’a contre soi
Par contre crois moi, t’es fier quand il est fier de toi

Il m’a appris à faire des bulles de salive qui volent
Y a longtemps du temps de nos blagues de conduite à l’école
Y avait autour de lui dans les bulles qui s’envolaient
L’ art de vivre que j’ interprète un peu maintenant qu’ il est…

Toujours avoir sur soi de quoi payer l’amende
Toujours avoir du feu quand on te le demande
Et si il te vient parfois des phrases pas trop moches
Alors toujours avoir un stylo dans la poche

Et essayer pourquoi pas d’être un bon écrivain
Se foutre du sommet, se foutre du ravin
Etre seul au besoin, assumer être digne
Y a la ligne a Léo puis aller à la ligne

Des points cardinaux, ne jamais perdre le sud
Etre insolent et promettre de perdre l’habitude
Etre un mauvais exemple et suivre une bonne étoile
S’amuser à faire chier l araignée sur sa toile

Se sentir bien partout ou paraître déphasé
Noter des trucs partout pour s’immortaliser
Pas se pointer aux exams et être satisfait
Enfin quoi ! Me dis pas que tu l’as jamais fait

Bien sur que je tiens plus que tout a la vie, qui continue
Maintenant que je vois les trucs invisibles à l’œil nu
J’embrasse deux fois plus Léo je donne un peu j écoute
J’ai tendance à rouler au milieu de la route

J’oubliais souler mais rendre heureuse la fille que t’aime
Moi c est Léo, je permet pas qu’on rende heureuse la même
Tu sais, Léo, souvent je marre tout seul à haute voix
Je te cherche des yeux pour rire avec toi


... je t'envie Léo !

dimanche 25 novembre 2007

Mathieu Chedid - La Fleur



J'ai aimé une fleur,
Elle m'a appris l'amour,
Elle m'a appris les pleurs...
C'était si naturel,

J'étais tellement pollué,
Elle était tellement belle,
J'aimais la renifler...
La fleur....

Alors je ferme les yeux,
Pour reprendre des couleurs,
Mais l'orange m'émeut,
Et le noir me fait peur...

La tristesse m'assassine,
C'est la mort qui m'effleure,
J'ai perdu c'est un signe,
Capucine la fleur...

lundi 12 novembre 2007

Un Pays Sauvage

Je devais parler d'Emily Loizeau demain sur mon blog...

mais je ne peux m'empêcher de partager ce live émouvant ...



Te souviens-tu du pays des oiseaux
Tu sais celui où il fait toujours beau
On dit qu'il n'existe plus
On dit qu'il a disparu

Et dans mes rêves je gravis des montagnes
A l'horizon mes rivières s'éloignent
Ils ont tué les oiseaux
Plus rien ne bouge, il fait chaud

Les orages ont balayé la plage
Il ne reste plus qu'un pays sauvage, sauvage

Les yeux perdus au fond des marécages
J'ai retrouvé le reflet d'un visage
Il avait quelque chose de toi
Mais il est mort, il est froid

Du bout des doigts, je caresse la vase
Dieu qu'il était émouvant ce mirage
J'ai entendu le cri du vent
Et j'ai pleuré doucement

Les orages ont balayé la plage
Il ne reste plus qu'un pays sauvage, sauvage

Tout s'écroule, je suis la pierre qui roule
Et le château de sable qui périt sous la vague
Tout se casse, dis moi ce qu'il se passe
Je le trouvais si beau notre pays là haut

Les orages ont balayé la plage
Il ne reste plus qu'un pays sauvage, sauvage

Te souviens tu du pays des oiseaux
Tu sais celui où il fait toujours beau
On dit qu'il n'existe plus
On dit qu'il a disparu

Il est fini le temps des rivières d'or
Il est fini le temps des rivières d'or
Où tu disais mon trésor
Il faudra viver sans toi

Les orages ont balayé la plage
Il ne reste plus qu'un pays sauvage, sauvage



Ah ce que je regrette de n'être pas allé au grand rex la semaine dernière !

vendredi 2 novembre 2007

A la dérive



Chanson de la crevette d'Acier...


Cette croisière de la dernière chance
Ma femme y croyais dur comme fer
Et moi aussi au fond je pense
Même si on laissait tout derrière

Le grand bateau faisait son chemin
Vers cette vie mille fois rêvée
Nous fixions les étoiles certains
Que pour nous deux l'une d'elles brillait

La Méditerranée sublime
Apaisait nos deux coeurs anxieux
Elle nous éloignait de l'abîme
Et ravivait doucement le feu

Blottie au creux de mon épaule
Ma femme m'offrit un d'ces sourires
Qui font que le bonheur vous frôle
Assez pour éveiller l'désir

Mais un nuage a caché lalune
Le vent sur le pont s'est levé
L'amour s'est pris un vilain rhume
Et nos espoirs ont dessalé

Je t'aurais fait l'amour crois-moi
Si l'bateau n'avait pas sombré
J't'aurais serrée fort dans mes bras
Si j'avais su qu'les rêves se noient ...

En te perdant j'ai tout perdu
Dans ce nulle part j'suis exilé
Pour les autres je suis l'inconnu
Un fait divers un réfugié



La Crevette d'Acier est née de la rencontre entre trois comédiens mélomanes et un musicien espiègle. Tous les quatre issus d'univers très différents : théatre, chanson, jazz, chômage, cirque, ils brouillent les pistes et mélange les styles. Ensemble, ils écrivent, composent, dansent, chantent et s'accompagnent de nombreux instruments.
Imaginez ces comédiens-musiciens-chanteurs avec de sacrées gueules, un charisme fou, de l'humour noir, décalé, un brin de nostalgie, un zeste de tendresse, un regard acéré et impitoyable sur le monde, une écriture brillante, une musique inventive, une interprétation déjantée, un vent de folie et vous pourrez imaginer à quoi ressemble la Crevette d'Acier ... à voir sur scène !
 
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