jeudi 18 octobre 2007

5 - Marie Cherrier



Franche, joueuse, acide... mais particulièrement charmante, voici un petit zoom sur Marie Cherrier.

En général, je parle une première fois de mes découvertes sur mon blog principal, et je reviens ici vous dire tout le bien que je pense de lui, en illustrant le talent de l'artiste par une chanson qui me touche...

Mais, j'en découvre tant en ce moment, qu'afin de ne pas envahir mon blog par un trop plein d'articles "musique"... je viens vous faire part de mes petites découvertes ici aussi

L'avantage c'est que je pourrai quand même lui consacrer un article... car je viens de voir qu'elle a désormais un 2ème album à son actif... et qu'une fois écouté et réécouté je vous dirai ce que j'en pense.


Tout commence il y a 23 ans, une môme qui chante les chansons de son père musicien amateur.
Marie grandit, aime la musique mais déteste le solfège et commence le piano à 7 ans. Un bref passage dans une chorale de son collège lui « laisse soupçonner une certaine antipathie éternelle envers les cours artistiques ».
Puis vient l'adolescence et ses apprentissages : une guitare offerte par son père à 17 ans, une amourette avec un tahitien, les Diapasons Rouges des scouts sur des airs de Renaud. Naissance des premières chansons. De plume en cordes, les chansons des copains que Marie compose pour la première fois au piano. La guerre en Irak lui inspirera « Pantins ».
Marie débarque avec son « Manouche » dans un caf'conc' de Blois, et démarre après avoir interrompu des études de cinéma à Paris.
En 2003, Marie est en fac d'histoire, lorsqu'elle participe aux Rencontres d'Astaffort où elle croise Jean-François Delfour.
Tout s'enchaîne, la création du label Caroline Productions en mai 2004, Marie n'a que 19 ans lorsqu'elle compose et enregistre son premier album « Ni vue, ni connue ».

Nouvel album sorti le 14 septembre : Alors quoi ?

Paroles le 7ème ciel

J'te connais pas beaucoup,
Mais j'peux t'dire qu'entre nous,
Y a d'jà un gros ballon
Jaune, avec des rayons.

Ça s'appelle un soleil,
Un soleil d'amour,
Que quand je me réveille
Je pense à toi toujours.

Mais quand on s'est r'trouvé sous l'drap,
T'avais pris ton pied, pas moi,
Pis aussitôt tu m'laisses tomber,
Un peu plus c'est moi qui le f'sais.
Pis tu t'es barré dans l'espoir
Que j't'attendrais tous les soirs
Ohoho

Y a aussi l'gars du bureau,
Qu'Jocelyne elle trouve que c'est l'plus beau,
Avec son blue jean bien délavé,
Et l'blouson d'cuir pas trop troué.

Déjà je m'voyais partir,
J'm'imaginais sur sa moto,
Cheveux au vent, ne plus rev'nir,
Mais lui s'accroche à son bureau.

Pis quand on s'est r'trouvé sous l'drap,
Il avait pris ton pied, pas moi,
Pis aussitôt y m'laisse tomber,
Un peu plus c'est moi qui le f'sais.
Pis y s'est barré dans l'espoir
Que j'l'attendrais tous les soirs
Ohoho

J'm'en fous j'en ai d'la r'ssource d'amour,
Souvent même un peu trop, toujours
D'ailleurs un vrai con est passé,
D'vant moi et j'me suis accrochée.

T'façons l'histoire ne change pas,
L'premier crétin il est pour moi.
C'ui là je pouvais pas l'louper,
C'est l'plus glorieux de mes trophées.

Et quand on s'est r'trouvé sous l'drap,
Il avait pris ton pied, pas moi,
Pis aussitôt y m'laisse tomber,
Un peu plus c'est moi qui le f'sais.
Pis y s'est barré dans l'espoir
Que j'l'attendrais tous les soirs
Ohoho

J'peux miser encore sur Gérard,
Qui lui m'a bien dit l'autre soir,
Que j'avais d'supers beaux yeux,
Qu'il aim'rait bien être comme eux.

C'est vrai qu'c'était pas Apollon,
D'apparence pas l'dieu d'l'édredon,
Mais c'est pourtant lui mes amis,
Le seul qui m'ait fait crier oui.

Et les autres rats qui ont rongé
Quelques maigres de mes nuits,
Désormais je peux les narguer,
Et de là-haut je leur souris.

Bel endroit que
Le septième ciel,
J'vous l'dis messieurs,
J'redescends pas.


Son myspace

Son site officiel

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ton Blog est excellent .. c'est une belle découverte pour moi vraiment !
Je me reconnais dans tes gouts..ils sont communs au miens ..
A un de ces jours en concert ..
Zoé

 
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