vendredi 2 novembre 2007

A la dérive



Chanson de la crevette d'Acier...


Cette croisière de la dernière chance
Ma femme y croyais dur comme fer
Et moi aussi au fond je pense
Même si on laissait tout derrière

Le grand bateau faisait son chemin
Vers cette vie mille fois rêvée
Nous fixions les étoiles certains
Que pour nous deux l'une d'elles brillait

La Méditerranée sublime
Apaisait nos deux coeurs anxieux
Elle nous éloignait de l'abîme
Et ravivait doucement le feu

Blottie au creux de mon épaule
Ma femme m'offrit un d'ces sourires
Qui font que le bonheur vous frôle
Assez pour éveiller l'désir

Mais un nuage a caché lalune
Le vent sur le pont s'est levé
L'amour s'est pris un vilain rhume
Et nos espoirs ont dessalé

Je t'aurais fait l'amour crois-moi
Si l'bateau n'avait pas sombré
J't'aurais serrée fort dans mes bras
Si j'avais su qu'les rêves se noient ...

En te perdant j'ai tout perdu
Dans ce nulle part j'suis exilé
Pour les autres je suis l'inconnu
Un fait divers un réfugié



La Crevette d'Acier est née de la rencontre entre trois comédiens mélomanes et un musicien espiègle. Tous les quatre issus d'univers très différents : théatre, chanson, jazz, chômage, cirque, ils brouillent les pistes et mélange les styles. Ensemble, ils écrivent, composent, dansent, chantent et s'accompagnent de nombreux instruments.
Imaginez ces comédiens-musiciens-chanteurs avec de sacrées gueules, un charisme fou, de l'humour noir, décalé, un brin de nostalgie, un zeste de tendresse, un regard acéré et impitoyable sur le monde, une écriture brillante, une musique inventive, une interprétation déjantée, un vent de folie et vous pourrez imaginer à quoi ressemble la Crevette d'Acier ... à voir sur scène !

Aucun commentaire:

 
paperblog member